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Travailler au Canada n’est plus un rĂȘve pour de nombreux travailleurs, notamment ceux qui Ă©voluent dans le secteur des nouvelles technologies. De nombreuses entreprises recrutent mais il faut rĂ©pondre Ă  quelques critĂšres pour pouvoir postuler au Canada.

L’Ă©tat du marchĂ© du travail canadien

Le Canada fait partie des pays industrialisĂ©s qui connaissent un taux de chĂŽmage particuliĂšrement bas : dans l’ensemble du pays, ce taux Ă©tait de 5,2% en mars 2019 et atteignait mĂȘme 2,2% dans la province du QuĂ©bec. Cette situation de quasi plein emploi fait fonctionner l’Ă©conomie mais les effets secondaires commencent Ă  se faire sentir : de plus en plus de secteurs se retrouvent face Ă  une pĂ©nurie de main-d’oeuvre parfois criante.
Le secteur des technologies de l’information fait partie des domaines qui cherchent Ă  recruter Ă  l’Ă©tranger pour dĂ©velopper leur compĂ©titivitĂ©. On estime aujourd’hui Ă  environ 6000 le nombre de postes vacants dans les technologies de l’information. Selon le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC), le nombre d’embauches dans ce secteur devrait ĂȘtre d’environ 44 000 d’ici 2021.

 

Travailler au Canada : Les différences avec la France

Si vous avez acquis des compĂ©tences dans le domaine des technologies de l’information, travailler au Canada peut ĂȘtre une vraie opportunitĂ© pour faire Ă©voluer votre carriĂšre rapidement et trouver un travail Ă©panouissant. Toutefois, il faut ĂȘtre prĂȘt Ă  expĂ©rimenter une ambiance de travail diffĂ©rente par rapport Ă  la France.

Au Canada, l’ambiance de travail est en gĂ©nĂ©ral plus informelle et les horaires de travail plus souples que dans l’Hexagone. La plupart des travailleurs sont prĂ©sents de 9h Ă  17h ; aprĂšs cet horaire, chacun profite de ses centres d’intĂ©rĂȘt en dehors du bureau. La conciliation entre le travail et la famille est par exemple un concept bien plus ancrĂ© qu’en Europe.

Les procĂ©dures de recrutement et de paie sont aussi plus lĂ©gĂšres et les contrats se font gĂ©nĂ©ralement oralement avec une paie hebdomadaire. La gestion de vos finances est donc lĂ©gĂšrement diffĂ©rente. Il faut aussi ĂȘtre prĂ©parĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier de moins de congĂ©s payĂ©s qu’en France : la plupart des Canadiens profitent lĂ©galement de deux semaines de congĂ©s par annĂ©e mĂȘme si ce chiffre peut Ă©voluer avec l’anciennetĂ© et est plus autour des 4 semaines dans le domaines des technologies de l’information. 

Avec quel permis de travail partir pour travailler au Canada ?

Pour travailler au Canada en tant que développeur ou pour tout autre métier qui recrute, vous devrez au préalable demander un permis de travail. Il en existe plusieurs sortes en fonction de votre profil : le programme Expérience internationale Canada  (EIC) offre trois possibilités.

Pour ceux qui n’ont pas encore 35 ans, le PVT (permis vacances-travail) est celui qui est le plus facile Ă  obtenir et qui offre surtout le plus de flexibilitĂ© : accessible aux 18-35 ans, il permet de travailler n’importe oĂč dans le pays pendant deux ans et pour n’importe quel employeur. Des rondes d’invitations sĂ©lectionnent alĂ©atoirement les heureux gagnants en fonction du quota disponible. ProblĂšme : les demandes sont si nombreuses que certaines personnes ne reçoivent jamais leur PVT. D’autres solutions sont toutefois possibles.

Si vous avez dĂ©jĂ  une proposition d’embauche pour un travail temporaire de 24 mois maximum, le permis jeune professionnel vous permet de travailler et rester jusqu’Ă  deux ans sur le territoire canadien. Permis de travail prĂ©fĂ©rĂ© des talents en TI de par sa simplicitĂ© d’obtention et le fait d’ĂȘtre rassurĂ© en arrivant sur le territoire canadien avec un contrat de travail signĂ©. 

Pour les Ă©tudiants, l’Ă©quivalent du visa jeune professionnel est le stage Coop International.

Comment trouver un emploi et travailler au Canada ?

Si vous souhaitez vous expatrier au Canada, vous avez deux possibilités : trouver un travail avant de partir pour bénéficier du visa jeune professionnel ou faire une demande de PVT et chercher du travail une fois sur place. 

Dans tous les cas, vous devrez postuler et vous plier aux rĂšgles de l’embauche du pays. Si vous ĂȘtes dans le domaine des technologies de l’information, vous pouvez faire appel Ă  Maplr, un programme d’accompagnement gratuit qui met en relation les travailleurs TIC avec les entreprises canadiennes qui recrutent.

Si vous prĂ©fĂ©rez effectuer toutes les dĂ©marches vous-mĂȘme, vous devrez mettre en forme votre CV pour qu’il rĂ©ponde aux rĂšgles du marchĂ© du travail canadien et surtout bien mettre en avant votre motivation et vos activitĂ©s annexes. Les recruteurs sont intĂ©ressĂ©s aussi bien par votre cursus que par vos valeurs humaines. De plus, renseignez-vous sur les derniĂšres mises Ă  jour en terme d’immigration sur le site du gouvernement canadien.

Dans tous les cas, nous vous conseillons fortement de vous faire guider par des experts en mobilité internationale qui connaissent les spécificités de la province que vous convoitez.

Maplr vous accompagne dans votre recherche d’emploi pour travailler au Canada.

 

La famille Maplr

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